Volodomyr Zelensky
Merci beaucoup ! Merci beaucoup !
Merci pour vos paroles. Merci pour votre soutien. Merci pour l'invitation.
Mesdames et Messieurs,
Au début de la conférence, chaque pays a l'habitude de partager sa position, ses priorités, que ce soit officiellement, ouvertement, ou dans des entretiens informels avec des journalistes, avec des partenaires.
Et cette année, un pays qui n'a même pas été invité a tout de même fait connaître sa présence. Un pays dont tout le monde parle ici - et pas dans le bon sens du terme.
Cette année, la nuit précédant la conférence de Munich, un drone d'attaque russe a frappé le sarcophage recouvrant le quatrième réacteur en ruine de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
C'était un drone "Shahed" modifié - un drone russe, une technologie que l'Iran a transféré à la Russie. Son ogive contenait au moins 50 kilogrammes d'explosifs.
Nous voyons cela comme un geste profondément symbolique de la part de la Russie, de la part de Poutin.
Tout récemment, en Ukraine, nous avons discuté du rôle crucial de l'énergie nucléaire pour maintenir lr fonctionnement du pays malgré les attaques constantes de la Russie contre nos infrastructures énergétiques ukrainiennes. Nous préparons actuellement un projet d'extension de notre centrale nucléaire de Khmelnytskyï - un jour avant la conférence de Munich j'étais sur place, dans la centrale - avec la participation d'entreprises américaines, dont Westinghouse. Ce projet renforcera la sécurité énergétique non seulement de l'Ukraine, mais aussi de toute notre région d'Europe.
Nous avons également parlé récemment avec le président Trump et son équipe de l'énergie nucléaire et de la plus grande centrale nucléaire d'Europe - notre centrale de Zaporijjia, qui est actuellement occupée par la Russie.
Et la Russie a répondu - en envoyant un drone frapper le sarcophage de Tchernobyl, qui contient des poussières et des débris radioactifs.
Ce n'est pas seulement de la folie. C'est une prise de position de la Russie.
Un pays qui lance de telles attaques ne veut pas la paix. Non. Ils ne la veulent pas. Ce pays ne se prépare pas au dialogue.
Presque tous les jours, la Russie envoie jusqu'à une centaine, voire plus, de drones "Shahed" sur nous. Tous les jours. Et mène des attaques régulières de missiles balistiques. Et augmente constamment les bombardements aériens. Mais ce n'est pas tout.
Cette année, Moscou prévoit de créer quinze nouvelles divisions, soit 150 000 soldats supplémentaires. C'est plus que les armées nationales de la plupart des pays européens.
La Russie continue d'ouvrir de nouveaux centres de recrutement chaque semaine. Et Poutine peut se le permettre : les prix du pétrole sont encore suffisamment élevés pour qu'il puisse ignorer le monde.
Nous avons des informations claires selon lesquelles la Russie prévoit d'envoyer des troupes au Belarus cet été, sous le prétexte d'"exercices d'entraînement". Mais c'est exactement comme cela qu'ils ont organisé leurs forces avant l'invasion à pleine échelle de l'Ukraine il y a trois ans.
Ces forces russes au Belarus sont-elles destinée à attaquer l'Ukraine ?
Peut-être. Ou peut-être pas. Ou peut-être – cela est-il destiné pour vous.
Permettez-moi de vous le rappeler : Le Belarus est limitrophe de trois pays de l'Otan. Ce pays est effectivement devenu un point d'appui pour les opérations militaires russes.
Selon Poutine et Loukachenko, le Belarus abrite désormais des armes interdites - des missiles de moyenne portée et même des armes nucléaires.
A présent, Poutine considère clairement le Belarus comme une province russe parmi d'autres.
Nous devons être réalistes. Si quelqu'un met en place une rampe de lancement militaire, nous devons nous poser la question : que devons-nous faire.
Et plus important encore : que pouvons-nous faire avant la prochaine attaque, la prochaine invasion ?
Rappelons-nous - il y a déjà eu des provocations aux frontières de la Pologne et de la Lituanie, avec les crises de migrants du Belarus, mises en scène par les services secrets russes pour semer le chaos en Europe.
Et que se passera-t-il si la prochaine fois ce ne seront pas des migrants ? Si ce seront des troupes russes ? ou des troupes nord-coréennes ?
Ne vous y trompez pas : les Nord-Coréens ne sont pas faibles. Ils apprennent à se battre maintenant, ils apprennent comment mener une guerre moderne.
Et qu'en est-il de vos armées ? Sont-elles prêtes ?
Et si la Russie lance, à partir du Belarus, une opération sous faux drapeau, ou simplement avec des soldats ne portant aucune identification – comme lors de la prise de la Crimée en 2014 ? A quelle vitesse les alliés vont-ils réagir ? Et répondront-ils à l'appel ?
Hier, ici à Munich, le vice-président des USA a été clair : des décennies, a-t-il dit, des décennies d'anciennes relations entre l'Europe et l'Amérique sont en train de s'achever. Désormais, les choses seront différentes, et l'Europe doit s'y adapter.
Mesdames et Messieurs,
Je crois en l'Europe. Et je suis sûr que vous y croyez aussi. Et je vous exhorte à agir - dans votre propre intérêt et dans l'intérêt de l'Europe - des peuples d'Europe, de vos nations, de vos maisons, de vos enfants et de notre avenir commun. Pour cela, l'Europe doit devenir autosuffisante, unie par une force commune, ukrainienne et européenne.
À l'heure actuelle, l'armée ukrainienne, soutenue par l'aide globale - merci beaucoup… - retient la Russie. Mais si ce n'est pas nous, qui les arrêtera ? Vraiment ! Soyons honnêtes : nous ne pouvons plus exclure la possibilité que l'Amérique dise "non" à l'Europe sur des questions qui la menacent.
De très nombreux dirigeants ont parlé de l'Europe, qui a besoin de sa propre armée, d'une Armée de l'Europe.
Et je crois vraiment que le moment est venu. Les Forces armées de l'Europe doivent être créées.
Ce n'est pas plus difficile que de résister fermement aux attaques russes - comme nous l'avons déjà fait.
Mais il ne s'agit pas seulement d'augmenter les dépenses de défense comme un pourcentage du PIB. L'argent est nécessaire, bien sûr, oui - mais l'argent seul n'arrêtera pas un assaut ennemi. Les hommes et les armes ne sont pas gratuits, mais là encore, il ne s'agit pas seulement de budgets. Il s'agit pour les populations de prendre conscience de la nécessité de défendre leur propre maison.
Sans l'armée ukrainienne, les armées de l'Europe ne suffiront pas à arrêter la Russie. Telle est la réalité aujourd'hui. Seule notre armée en Europe possède une expérience réelle et moderne du champ de bataille.
Mais notre armée seule ne suffit pas non plus. Et nous avons besoin de ce que vous pouvez nous fournir. Des armes. De la formation. Des sanctions. Des financements. Des pressions politiques. Et de l'unité.
Trois années de guerre à grande échelle ont prouvé que nous disposons déjà des fondements pour une force militaire européenne unifiée. Et maintenant, alors que nous menons cette guerre et que nous jetons les bases de la paix et de la sécurité, nous devons construire les Forces armées de l'Europe.
Pour que l'avenir de l'Europe ne dépende que des Européens, et que les décisions concernant l'Europe soient prises en Europe.
C'est pourquoi nous discutons avec les dirigeants européens et avec les États-Unis de contingents militaires capables de garantir la paix, et pas seulement en Ukraine, mais dans toute l'Europe. Et c'est pourquoi nous développons la production conjointe d'armes, en particulier de drones. En particulier.
Le modèle danois, par exemple, d'investissements communs pour la production d'armes dans notre pays fonctionne déjà bien. Très, très, très bien. Rien que l'année dernière, grâce aux efforts de l'Ukraine et de ses partenaires, nous avons produit plus de 1,5 million de drones de différents types. L'Ukraine est désormais le leader mondial de la guerre des drones. C'est notre succès. Mais c'est aussi votre succès. Bien sûr. Et tout ce que nous construisons pour notre propre défense en Ukraine renforce également votre sécurité. Et la même chose devrait être valable pour l'artillerie, la défense aérienne, les technologies et les véhicules blindés.
Tout ce qui est nécessaire pour protéger des vies dans une guerre moderne devrait être produit en Europe – de A à Z. L'Europe a tout ce qu'il faut. L'Europe doit simplement s'unir et commencer à agir de manière à ce que personne ne puisse lui dire "non", lui donner des ordres ou la traiter comme un bouc émissaire.
Il ne s'agit pas seulement de stocker des armes. Il s'agit d'emplois, de leadership technologique et de force économique pour l'Europe.
L'automne dernier, dans mon Plan de victoire, j'ai proposé de remplacer une partie de la présence militaire américaine en Europe par des forces ukrainiennes - si l'Ukraine fait partie de l'Otan, bien sûr. Si les Américains eux-mêmes décident de suivre cette voie, en réduisant leur présence – et ce n'est pas bon, bien sûr, c'est très dangereux - mais nous devons tous, en Europe, être prêts. J'ai commencé à en parler avant même les élections américaines, car je voyais bien la direction que prenait la politique américaine. Mais l'Amérique doit voir où va l'Europe.
Et cette orientation de la politique européenne ne devrait pas seulement être prometteuse. Elle devrait donner envie à l'Amérique de s'engager aux côtés d'une Europe forte. C'est tout à fait possible. J'en suis sûr.
Et c'est à nous de tracer cette voie. C'est à l'Europe de décider de son propre avenir.
Nous devons avoir confiance en notre propre force pour que les autres n'aient d'autre choix que de respecter la puissance de l'Europe. Et sans une armée européenne, cela est impossible.
Je le dis une fois de plus : l'Europe a besoin de ses propres Forces armées.
Et je sais, je sais que Mark Rutte, mon bon ami, m'écoute en ce moment. Mark, mon ami, il ne s'agit pas de remplacer l'Alliance.
Il s'agit de faire en sorte que la contribution de l'Europe à notre partenariat soit égale à celle de l'Amérique.
Et nous avons besoin de la même approche s'agissant de la diplomatie : travailler ensemble pour la paix.
L'Ukraine n'acceptera jamais des accords conclus dans notre dos sans notre participation. Et la même règle devrait s'appliquer à l'ensemble de l'Europe.
Pas de décisions sur l'Ukraine sans l'Ukraine. Pas de décisions sur l'Europe sans l'Europe. L'Europe doit avoir un siège à la table lorsque des décisions concernant l'Europe sont prises. Toute autre posture n'est rien, zéro. Si nous sommes exclus des négociations sur notre propre avenir, alors nous sommes tous perdants.
Regardez ce que Poutine essaie de faire maintenant. C'est son jeu. Poutine veut des discussions en tête-à-tête avec l'Amérique - comme avant la guerre, lorsqu'ils se rencontraient en Suisse et voulaient se partager le monde.
Ensuite, Poutine essaiera d'obtenir que le président des USA soit présent sur la Place Rouge le 9 mai de cette année, non pas en tant qu'un leader respecté, mais comme un accessoire dans le spectacle de Poutine.
Nous n'avons pas besoin de cela.
Nous avons besoin d'un véritable succès. Nous avons besoin d'une paix véritable.
Certains en Europe ne comprennent peut-être pas tout à fait ce qui se passe à Washington en ce moment.
Mais concentrons nos efforts à nous comprendre nous-mêmes - ici même, en Europe.
Nous devons donner de la force à l'Europe d'abord.
L'Amérique a-t-elle besoin de l'Europe ? En tant que marché, oui. Mais en tant qu'alliée ? Je n'en sais rien.
Pour que la réponse soit "oui", l'Europe a besoin d'une voix unique, et non d'une douzaine de voix différentes.
Même ceux qui viennent régulièrement à Mar-a-Lago ont besoin de faire partie d'une Europe forte, car le président Trump n'aime pas les amis faibles. Il respecte la force.
Ensuite.
Certains en Europe peuvent être frustrés par Bruxelles. Mais soyons clairs : si ce n'est pas Bruxelles, ce sera Moscou. C'est votre décision. C'est ce que dit la géopolitique. C'est ce que dit l'histoire.
Moscou divisera l'Europe si nous, Européens, ne nous faisons pas confiance.
Moscou va fracturer l'Europe si nous, Européens, ne nous faisons pas mutuellement confiance.
Il y a quelques jours, le président Trump m'a parlé de sa conversation avec Poutine. Pas une seule fois il n'a mentionné que l'Amérique avait besoin de l'Europe à cette table. Cela en dit long. Les anciens temps sont révolus, où l'Amérique soutenait l'Europe simplement parce qu'elle l'avait toujours fait.
Mais le président Trump a dit un jour : "Ce qui compte, ce n'est pas la famille dans laquelle vous êtes né, mais celle que vous construisez". Nous devons construire la relation la plus étroite possible avec l'Amérique, et… - oui, une nouvelle relation… - mais en tant qu'Européens, pas seulement en tant que nations séparées.
C'est pourquoi nous avons besoin d'une politique étrangère unifiée, d'une diplomatie coordonnée, d'une politique étrangère d'une Europe commune. Et que la fin de cette guerre soit notre premier succès commun dans cette nouvelle réalité.
Nous travaillons d'ores et déjà à faire en sorte que le 24 février, date du troisième anniversaire de l'invasion russe, nous puissions nous réunir à Kyiv et en ligne. Tous les dirigeants européens. Tous les partenaires clés qui défendent notre sécurité. De l'Espagne à la Finlande. De la Grande-Bretagne à la Pologne, de Washington à Tokyo.
Cette réunion doit déboucher sur une vision claire de nos prochaines étapes - sur la paix, sur les garanties de sécurité et sur l'avenir de notre politique collective.
Et je ne crois pas à des garanties de sécurité sans l'Amérique – oui, car ce sera trop faible.
Mais l'Amérique n'offrira pas de garanties si les garanties propres de l'Europe ne seront pas solides.
Je n'enlèverai pas non plus de la table l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan.
Mais à l'heure actuelle, c'est Poutine qui semble être le membre le plus influent de l'OTAN, car ses caprices ont le pouvoir de bloquer les décisions de l'Otan. Et ce malgré le fait que c'est l'armée ukrainienne qui a arrêté la Russie - pas un pays de l'Otan, pas les troupes de l'Otan, mais notre peuple seulement et notre armée.
Aucune armée étrangère ne se bat aux côtés de l'Ukraine dans cette guerre. Mais Poutine a perdu près de 250 000 soldats dans cette guerre. Plus de 610 000 ont été blessés.
Rien que lors de la bataille de Koursk, nos troupes ont éliminé près de 20 000 soldats russes. Nous avons complètement détruit les unités nord-coréennes que Poutine a dû faire venir, parce que ses propres forces ne suffisaient pas à contenir notre contre-offensive. Depuis plus de six mois, les Ukrainiens ont pris pied à l'intérieur du territoire russe, alors que c'est la Russie qui voulait créer une "zone tampon" à l'intérieur de notre territoire, en Ukraine.
Je suis fier de l'Ukraine. Je suis fier de notre peuple.
Mais maintenant, je vous demande - à chacun d'entre vous - de répondre honnêtement à cette question : si la Russie venait chez vous, votre armée pourrait-elle se battre de la même manière ?
Je ne veux pas que quelqu'un ait à le découvrir un jour - Dieu nous en garde. C'est pourquoi nous parlons de garanties de sécurité. Et c'est pourquoi nous pensons que le cœur de toute garantie de sécurité pour l'Ukraine doit être l'adhésion à l'Otan. Ou, si ce n'est pas le cas, des conditions qui nous permettent de construire une autre Otan, ici même en Ukraine.
Parce qu'à un moment donné, il y aura une frontière entre la guerre et la paix. Où cette frontière sera tracée et quelle sera sa solidité – c'est à nous de décider. Ma proposition : la frontière orientale de l'Ukraine, la frontière orientale du Belarus, les frontières orientales des États baltes, la frontière orientale de la Finlande. C'est la ligne de sécurité la plus forte pour nous tous en Europe, parce que c'est la ligne du droit international.
Et nous souvenons-nous encore de ce qu'est le droit international ?
Soyons honnêtes : le droit international - ces deux mots - semble déjà un peu dépassé.
Mais je crois que la mission de l'Europe est de s'assurer que le droit international garde encore son importance.
Et enfin - un dernier point.
Quelles garanties de sécurité Poutine peut-il offrir ?
Avant la guerre, beaucoup doutaient que les institutions ukrainiennes puissent résister à la pression de la Russie et de Poutine.
Mais en fin de compte, c'est Poutine qui a dû faire face à une rébellion armée de l'intérieur.
C'est lui qui a dû défendre sa propre capitale contre ses propres seigneurs de la guerre.
Ce seul fait montre sa faiblesse.
Alors, qu'adviendra-t-il du million de soldats russes qui se battent actuellement en Ukraine ?
Où vont-ils se battre si ce n'est en Ukraine ?
C'est pourquoi nous ne pouvons pas nous contenter juste d'accepter un cessez-le-feu sans de réelles garanties de sécurité, sans une pression sur la Russie, sans un système maintenant la Russie sous contrôle.
Pour nous combattre, Poutine a retiré des troupes de Syrie, d'Afrique, du Caucase et même d'une partie de la Moldavie. Et aujourd'hui, il est confronté à une pénurie des forces de combat.
Et si cette guerre se termine de la mauvaise manière, il aura un surplus de soldats aguerris qui ne savent rien faire d'autre que tuer et piller.
Et c'est une raison supplémentaire pour laquelle rien quant à cette guerre ne peut être décidé par quelques dirigeants seulement - ni par Trump et Poutine, ni par moi et Poutine, ni par quiconque ici à Munich s'asseyant seul avec Poutine.
Nous devons faire pression ensemble - pour parvenir à une paix véritable.
Poutine ne peut pas offrir de véritables garanties de sécurité. Non seulement parce que c'est un menteur, mais aussi parce que la Russie, dans son état actuel, a besoin de la guerre pour qu'il puisse conserver son pouvoir. Et le monde doit être protégé contre cela.
Donc, premièrement - les Forces armées de l'Europe comme une amélioration de l'Otan.
Deuxièmement – une politique étrangère européenne commune.
Troisièmement – un niveau de coopération européenne que Washington doit prendre au sérieux.
Quatrièmement – le droit international.
Et cinquièmement - maintenir toute la pression sur la Russie, parce que c'est cette pression qui garantit la paix, pas les paroles de Poutine, pas juste quelques documents.
Poutine ment. Il est prévisible. Et il est faible.
Nous devons nous en servir - maintenant, pas plus tard.
Et nous devons agir en tant qu'Europe et non comme une bande de personnes séparées.
Certains disent que la Nouvelle Année n'arrive pas le 1er janvier, mais avec la conférence de Munich sur la sécurité.
Cette nouvelle année commence maintenant - et faisons en sorte qu'elle soit l'année de l'Europe - unie, forte, sûre et en paix. Paix pour l'Ukraine. Paix pour l'Europe. Paix pour le monde entier. Pour toutes vos familles.
Merci beaucoup !
Gloire à l'Ukraine !
(Traduction française à partir de l'original anglais publié sur le site du Président de l'Ukraine https://president.gov.ua/en/news/viryu-sho-cej-chas-nastav-neobhidno-stvoriti-zbrojni-sili-ye-96089 , traduction automatique Deepl, revue et corrigée par Stefan Bekier, activiste du Réseau européen de solidarité avec l'Ukraine RESU/ENSU. Enregistrement vidéo du discours en anglais disponible également sur https://www.youtube.com/watch?v=_tC_5ryXY7U )